Réhabilitation du pied

Un programme de réhabilitation du pied ? Pourquoi ? Pour qui ?

Certaines pathologies entraînant des défauts dans la locomotion ne datent pas d’hier. Certaines ont des solutions, d’autres non, mais quoi qu’il arrive on peine à trouver quelque chose qui rende le cheval confortable sur du long terme. Alors pourquoi un programme de réhabilitation si de toute évidence soulager le cheval reste compliqué voir dans certains cas impossible ? Si je vous disais que ce n’est pas si impossible que ça lorsqu'on va chercher des solutions ailleurs ? Des recherches concernant le pied, il en existe plusieurs. Elles mettent en évidence ce qui est nécessaire afin qu’il puisse fonctionner correctement en n’entraînant pas une usure anormale qui provoque de la douleur. Ces recherches ne sont pas récentes pour la plupart, mais elles sont passées inaperçues pendant des années avant que des maréchaux-ferrants ne remettent en question leurs pratiques pour se tourner vers ces recherches. C’est ainsi qu’aux État Unis ou en Angleterre il existe des solutions viables sur le long terme pour les chevaux atteints notamment d’un syndrome naviculaire (ou tout autre type de lésion dans le pied et/ou entraînant une boiterie /un inconfort). Alors pourquoi n’en entendons-nous pas parler ici en Europe ? Bonne question et ce n’est pas tout a fait le sujet, bien que… Depuis des années, je travaille sur un programme de réhabilitation qu’à la base je n’ouvrait que pour les chevaux atteints d’un syndrome naviculaire. Désormais, je l’ouvre également à d’autres pathologies : • syndrome naviculaire • syndrome High/low • dissymétrie musculaire • fourbus chroniques avec bascule de la phalange • tendinopathies récurrentes • échec lors de la mise pied nu Nos objectifs : • retrouver un cheval bien dans son corps • donner la possibilité au couple cheval-cavalier de pratiquer une activité ensemble et sereinement • mettre en avant les recherches menées Outre-Atlantic depuis ces 20-30 dernières années qui ont mis en avant les vraies causes du problème et les solutions pour y remédier • documenter les cas (dans le respect de la vie privé), quels que soient les résultats, dans le but de donner des solutions et des éclaircissements sur ces pathologies.

Qui est Pete Ramey?

Pete Ramey est un maréchal ferrant qui a arrêté de ferrer depuis le début des années 2000. Il a été confronté à pas mal de chevaux avec un syndrome naviculaire et a cherché une manière de les soulager efficacement. Depuis, il ne peut que mettre en avant le pied nu. Ces articles permettent de faire passer des informations importantes qui sont restées longtemps inconnues. Ici, je vous mets un des articles les plus parlants en version originale suivie d'une version traduite via un site IA et relue par nos soins afin de vérifier la bonne compréhension.

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Pourquoi le pied nu ?

L’article de Pete Ramey (qui reprend notamment les recherches du Dr. Bowker et du Dr. Rooney) met en évidence deux points clés : Le poser du pied et le développement des structures du pied. Malheureusement, même le meilleur ferrage du monde a ses limites (bien qu’il y ait des exceptions ici) et ne permet pas au pied de fonctionner correctement. Grossièrement, le fer a besoin d’une paroi relativement longue pour pouvoir être fixé. Cela revient à dire que la paroi est quasiment le seul point de contact. Or, la paroi doit protéger sans pour autant être porteuse donc être le point d’appui avec le sol (c'est le rôle de la sole périphérique et de la fourchette par exemple). Au-delà de ça, la fourchette n’est plus au contact du sol, donc elle ne travaille plus. Privée de stimuli, la fourchette ne peut que s’atrophier car le pied s’adapte en permanence à ce qu’il vit au quotidien. Elle n’a aucune raison d’être développée si elle n’effectue jamais le travail pour lequel elle est conçue. Il en va de même pour toutes les structures internes dont celles qui servent à amortir les chocs comme le coussinet plantaire par exemple. Si le pied ne travaille pas correctement, il est sous développé. S’il est sous développé, il ne peut plus protéger les structures internes. Cette sensibilité, induite par le manque de développement des structures protectrices, l’empêche de travailler correctement. Cette sensibilité, qui entraîne le mauvais fonctionnement du pied, devient une douleur lorsque les structures internes travaillent de manière inadéquate pour tenter de se soulager. D’où l’importance d’un bon poser du pied pour un bon développement de celui-ci et donc une absence de douleur et de lésions. L’article se montre plus complet et pour tout propriétaire se retrouvant dans l’impasse, il est une mine d’information non négligeable afin de comprendre au mieux le mécanisme de la douleur dans le pied du cheval.

La prise en charge

Le proverbe dit « pas de pied, pas de cheval », mais pour de bons pieds il faut prendre le cheval dans son ensemble. La prise en charge se veut complète, car on ne peut espérer aider le cheval à utiliser son corps de manière physiologique si on ne prend pas en compte chaque aspect du cheval : ses pieds bien sûr, mais aussi ses muscles, ses organes, son système nerveux, son état émotionnel, son alimentation, son milieu de vie … C’est le meilleur moyen de rompre le cercle vicieux de la douleur et espérer un résultat sur le long terme. Par exemple, nous devons revoir l’alimentation et tout ce que cela implique (dentition, microbiote intestinal, parasitisme) si nous voulons que le pied soit bien nourri et capable de se développer et se fortifier correctement. Tout le système nerveux est à prendre en compte pour que le cheval puisse se réapproprier son corps et lever toutes les compensations physiques et les barrières mentales qu’ont entraîné la douleur et le stress. La gestion du pied est au centre bien sûr, parce que c’est là que tout se joue, mais il y a l’hébergement qui fera le lien entre tous les points. Ainsi, le cheval est envisagé dans son ensemble et est encadré par une équipe complète de professionnels (vétérinaire, ostéopathe, dentiste, podologue et si le propriétaire souhaite aller plus loin, nous pouvons conseiller une excellente naturopathe). Le tout se fait sur trois mois, ici à l’écurie. Trois mois c’est le temps nécessaire pour rompre le cercle vicieux de la douleur, aider le cheval à se réapproprier son corps, mettre en place de nouvelles bases et accompagner le propriétaire dans ces changements sans qu’il n’ait à subir le stress de la gestion de la pathologie lors de ces transformations. Bien sûr, trois mois c’est court et tout ne peux pas se régler si rapidement, c’est pourquoi chaque propriétaire recevra un programme personnalisé pour les semaines qui suivront le retour du cheval. Ce programme prend en compte l’évolution du cheval durant les trois mois, les progrès qu’il doit encore réaliser, l’activité que souhaite pratiquer le propriétaire avec son cheval et le temps que le propriétaire peut mettre à la disposition de son cheval.

Vous avez un cheval avec une des pathologies que cible ce programme de réhabilitation et vous souhaitez plus d’informations ? Contactez nous directement par mail ou par téléphone. En raison d’un nombre incalculable d’appels téléphonique liés à du démarchage, nous vous conseillons de laisser directement un message sur la boite vocal ou de nous contacter via Whatsapp, merci pour votre compréhension.

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